3. À propos du livre...
C’est la panique authentique. Le gouvernement français n’avait jamais
ressenti un effroi si véridique, si concret. Avant que ce petit
bouleversement apparaisse, le gouvernement était déjà en désarroi, mais
maintenant, c’est considéré par les employés du gouvernement comme un
état anarchique. Exagéré, bien sûr. Cependant, le sentiment de chaos et
d’angoisse ne peut pas être ignoré.
Ce petit bouleversement, c’est une institution clandestine, recherchée
frénétiquement par le gouvernement français. Le gouvernement français
est très embrouillé, car il est peu informé au sujet de l’institution.
Graduellement, le gouvernement se résout à contacter une source
clandestine et arcane pour pouvoir se défendre.
Cependant, cette alliance ne bénéficie pas à long terme au gouvernement.
Un meurtre est commis pour communiquer un message. Quelle sera la
prochaine étape? Qui sera la prochaine victime?
Là est la question…ce qui plonge le gouvernement dans la hantise.
5. Prologue:
C’est la panique authentique. Le gouvernement français n’avait jamais ressenti un effroi si
véridique, si concret. Avant que ce petit bouleversement apparaisse, le gouvernement était
déjà en désarroi, mais maintenant, c’est considéré par les employés du gouvernement
comme un état anarchique. Exagéré, bien sûr. Cependant, le sentiment de chaos et
d’angoisse ne peut pas être ignoré. Ce petit bouleversement, c’est une institution
clandestine, recherchée frénétiquement par le gouvernement français. Cette institution
arcane est contre les politiques du gouvernement français, alors elle essaie, avec beaucoup
de succès, de « remplacer » quelques employés du gouvernement par des personnes plus
favorables à ses idées et à son développement. Le gouvernement français est très
embrouillé, car il est peu informé au sujet de l’institution. De l’évidence concluante a été
présentée au gouvernement, proclamant les activités et les mobiles de l’institution, ainsi que
son nom : les « sans-culottes », pour imiter le club politique radicale de la Révolution
française. Cette évidence a été gracieusement procurée par la Mafia, en échange de quelques
libertés sur le crime organisé. Graduellement, la Mafia accumule des informations
pertinentes, et cela permet au gouvernement de presque découvrir l’identité des membres de
cette institution. Cependant, « Les sans-culottes » découvrent qu’ils ont été trahis, et le
gouvernement attend la prochaine étape…
7. Chapitre 1: Un Événement
Inattendu
Il est 7h du matin, le début d’un jour sombre et pluvial d’un mois de février à Paris.
Adrienne se réveille de son sommeil profond, et entend le rythme de la pluie qui
martèle sa fenêtre. Elle est détendue, et pour accentuer son état de sérénité, elle
s’approche de sa fenêtre colossale, pour regarder la vue pittoresque, celle de la
rivière Seine. Cette scène réussit chaque fois à la calmer, ou à accentuer son calme,
car elle adore observer la rivière de son appartement. Adrienne se place devant sa
fenêtre, et observe tout ce qu’il y a à remarquer : les anciens immeubles, les gens
qui se promènent, les ponts. Finalement, son regard se fixe sur la rivière. Tout paraît
normal, mais, soudain, elle aperçoit quelque chose flotter sur l’eau. Curieuse, elle
plisse les yeux, et elle découvre que « l’objet » flottant sur l’eau est un cadavre,
celui d’un homme. Horrifiée, Adrienne reste interdite. Cependant à titre d’employée
du gouvernement, elle est quand même accoutumée à ce genre d’affaire, et elle sait
comment réagir. Elle téléphone au gouvernement, et Luc, son collègue, répond
8. - Bonjour, Luc. Peux-tu avertir quelqu’un qu’il y a un cadavre qui flotte sur la Seine,
s’il te plaît?
- Bien sûr, Adrienne, répond Luc. Cependant, tu sembles angoissée. Ce n’est pas quelque
chose d’anormale pour toi, un cadavre, n’est-ce pas?
- Oui…cela est vrai. Cependant, j’ai l’impression que, considérant les circonstances qui
nous entourent, cela est plus important que « juste un cadavre »
- C’est vrai?, demande Luc d’une manière inquiète et grave. Je vais avertir nos autorités
immédiatement.
- Cela était ma prochaine demande. J’apprécie que tu comprennes la gravité de la
situation en avertissant notre « gendarmerie », et non pas les autorités officielles.
- Comme toujours, je pense que nous sommes télépathiques, l’assure Luc, en essayant de
la réconforter.
- Naturellement, affirme Adrienne avec un sourire sur ses lèvres blanchit par
l’appréhension.
- Au revoir!
- À bientôt.
9. Chapitre 2: Une autre surprise
Une demi-heure plus tard, pendant que Adrienne contemple la situation, quelqu’un frappe à la
porte. Adrienne, fatiguée, ouvre la porte. Et se retrouve devant une vision étonnante et
surprenante : l’inspecteur Bonifacio. Derrière lui, Luc se cache, honteux. L’inspecteur, un homme
costaud, bedonné et un peu pompeux, pénètre dans la pièce. Il est affublé d’un accoutrement «
original » : un long pardessus bleu marin, un chapeau feutré, et une cravate lui donnant
l'impression imposante. Cependant, il paraît un peu ridicule, car il ressemble à un des agents
américains des années 1930, ceux de J. Edgar Hoover. Adrienne lance à Luc un regard furtif et
incompréhensible. Elle lui demande, en murmurant:
- Parmi toutes les possibilités, tu as choisi lui? Il essaie de détenir l’intelligence d’Hercule
Poirot, mais il ne s’en rend pas compte qu’il se comporte comme Jacques Clouseau.
- Oui, Adrienne, je comprends ton inquiétude, mais l’inspecteur Bonifacio est plus que
adéquate, il est idéal pour la situation.
- Quelle situation?
À ce moment-ci, l’inspecteur Bonifacio l’interrompt, et dit en se râclant la gorge :
11. - Mademoiselle Adrienne, dit-il d’une voix sonore, vos impressions étaient
tout à fait correctes. Le cadavre qui flottait dans la Seine est celui d’une personne
dont nous sommes tous au courant. C’est celui d’Émilio.
- Notre relais de la Mafia?, demande Adrienne d’une voix incrédule. Alors
les sans-culottes se sont vengés…Quels sont les détails?, demande Adrienne, et
sa voix se durcit.
L’inspecteur Bonifacio commence à arpenter la pièce, la tête baissée, en train de formuler sa
prochaine réplique. Il commence à parler, son intonation démontrant son inconfort :
- Émilio est mort asphyxié, probablement par strangulation. Cependant, nous
avons aussi décelé des traces de plusieurs substances chimiques, soit des sédatifs
ou des sérums de vérité. Aussi, nous soupçonnons que le corps d’Émilio a été
jeté dans la Seine pour attirer et capter votre attention, Mademoiselle.
- Alors, est-ce que vous affirmez que les meurtriers sont les membres des
sans-culottes?, postule Luc.
- Non. J’affirme que le meurtrier était employé par les membres des sans-
culottes. En effet, c’est un crime de vengeance, un acte de représailles, cependant
il n’a pas été commis par les sans-culottes, car ils ne succomberont « jamais » à la
violence.
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13. Chapitre 3: Une discussion informative
À ce moment-ci, une foule de personnes entrent dans l’habitation d’Adrienne. Cette foule offre une vue
intéressante : la moitié des gens sont habillés d’un costume sévère et solennel, et ils tiennent divers objets
associés à l’enquête. L’autre moitié est plus ou moins le contraire : ils portent des tenues chics et à la mode et ils
consomment des sandwichs de mortadelle et de mozzarella.
- Ah! Voici mes collègues. Je vous attendais pour présenter l’évidence et les
indices rassemblés, dit l’inspecteur Bonifacio, d’une voix jubilante.
Ces collègues, ceux qui sont habillés de manière sévère, dodelinent de la tête pour indiquer
leur reconnaissance pour cette présentation.
- Bien sûr, nous n’avons pas oublié nos invités! L’inspecteur indique le
groupe de personnes chics (qui sont des membres de la Mafia) assemblées au
fond de la pièce.
- Alors, monsieur, je crois que vous allez nous présenter quelque chose?,
demande Luc pour ramener à l’ordre l’inspecteur, qui semblait être sur le plan de
faire une digression.
14. - Oui, oui, répond énergiquement l’inspecteur. Alors, nous avons recueilli
beaucoup d’informations pertinentes sur le crime, donc nous pouvons aisément
formuler une hypothèse sur l’identité de notre meurtrier.
Après avoir dire cela, l’inspecteur constate qu’il a capté l’attention de son auditoire. Il
continue :
- Oui! Mes chers amis, je pense que j’ai découvert l’identité du meurtrier,
ajoute l’inspecteur, un sourire aux lèvres.
- Pardon?, demande Adrienne d’une voix incrédule.
- C’est qui?
- Je vais lui faire apprendre une leçon dont il se souviendra, ajoute un
membre de la Mafia, brandissant un couteau menaçant et patibulaire. Capisce?
L’inspecteur jette un coup d’œil inquiétant à ce dernier geste, et résume ainsi:
- Attendez, ordonne-t-il d’une voix calme. Je vais vous présentez l’évidence
et les indices; ensuite, je vais vous présenter mon hypothèse; enfin, je vais vous
permettre de tirer votre propre conclusion.
Assuré que son auditoire s’est calmé, il continue :
15. - D’abord, j’ai conclu qu’Émilio est mort par strangulation. Alors, j’ai
inspecté les traces de strangulation, et j’ai pu déterminer l’identité du meurtrier grâce
aux empreintes digitales. En plus, pour renforcer mon hypothèse, certaines des
substances chimiques qui ont été appliquées sont seulement employées par un
groupe de personnes élites, dont une d’entre elles a les mêmes empreintes digitales
que celles trouvées sur le cadavre.
- Est-ce que vous pouvez nous honorer de votre ingéniosité en nous révélant
l’identité de cette personne, s’il vous plaît?, demande Luc, impatient.
- Oui, bien sûr.
- Et alors? C’est qui?
- Ah, c’est ça la question, n’est-ce pas?
L’inspecteur, un sourire au visage, commence à arpenter la pièce.
Adrienne s’adresse à Luc en murmurant :
- Je te l’ai dit : il essaie de se comporter comme M. Hercule Poirot, en
essayant de paraître intelligent, mais il dramatise trop.
- Je comprends. Cependant, personne d’autre n’aurait pu découvrir l’identité
si rapidement, répond Luc.
- Laquelle ne nous a pas encore divulgée, riposte Adrienne.
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16. - D’abord, j’ai conclu qu’Émilio est mort par strangulation. Alors, j’ai
inspecté les traces de strangulation, et j’ai pu déterminer l’identité du meurtrier grâce
aux empreintes digitales. En plus, pour renforcer mon hypothèse, certaines des
substances chimiques qui ont été appliquées sont seulement employées par un
groupe de personnes élites, dont une d’entre elles a les mêmes empreintes digitales
que celles trouvées sur le cadavre.
- Est-ce que vous pouvez nous honorer de votre ingéniosité en nous révélant
l’identité de cette personne, s’il vous plaît?, demande Luc, impatient.
- Oui, bien sûr.
- Et alors? C’est qui?
- Ah, c’est ça la question, n’est-ce pas?
L’inspecteur, un sourire au visage, commence à arpenter la pièce.
Adrienne s’adresse à Luc en murmurant :
- Je te l’ai dit : il essaie de se comporter comme M. Hercule Poirot, en
essayant de paraître intelligent, mais il dramatise trop.
- Je comprends. Cependant, personne d’autre n’aurait pu découvrir l’identité
si rapidement, répond Luc.
- Laquelle ne nous a pas encore divulgée, riposte Adrienne.
18. L’inspecteur freine ses mouvements, sa voix sonore soutenant l’attention ravie de son public.
- Le meurtrier est Ivan Vladimirovich, l’assassin reconnu qui a instauré un sentiment de
panique chez les Russes.
- Comment réagirons-nous maintenant?, questionne Adrienne.
- Ah ha! J’ai élaboré une stratégie pour déterminer l'identité des 6 membres des « sans-
culottes ». Je vais administrer un sérum de vérité sur le meurtrier.
- Oui, je consens à cette proposition. Il subira les épreuves qu’il a infligées aux autres,
ajoute celui qui avait braqué son couteau.
- Alors, mes amis, notre petite réunion est suspendue. Nous allons rendre visite à Ivan,
et après avoir été informés de l'identité des membres des « sans-culottes », nous allons les
ramener pour qu’ils subissent un procès, conclue l’inspecteur boursouflé.
Tous les invités partent.
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19. Epilogue
Extrait d’un article du journal parisien « Libération », le mercredi 24 février 2010 :
« Six personnes accusées de meurtre ont été conduites devant un tribunal hier, et seront
emprisonnées demain soir. Ces personnes étaient membres d’une institution politique
arcane nommée « les sans-culottes ». Ils avaient pour but de déstabiliser le gouvernement
français et ainsi, de créer une atmosphère d’angoisse et d’effroi. Cette institution a organisé
le meurtre d'Émilio Vespucci, un employé du gouvernement, et a confié au meurtrier
reconnu, Ivan Vladimirovich, la tâche de l'assassiner. Lui aussi sera emprisonné demain
soir. L’enquête a été dirigée par l’Inspecteur Bonifacio.
Les membres des "sans-culottes" sont :
1. Eric Sundstrom (scientifique et employé de CERN)
2. Claire St-Jacques (avocate)
3. Adrian Gouchet (écrivain)
4. Jacob Munro (ancien politicien anglais)
5. Gustav Honduras (architecte)
6. Gabrielle Pommelet (employée de CERN) »